Rapport de l'ATIH, quand les debunkeurs camouflent en fait la défaillance de l'Etat.

✅ Gabriel Attal, l'AFP, mon voisin, le mari de ma sœur, tout le monde déstructure le rapport de l'ATIH qui nous informe factuellement que le Covid, en 2020, a représenté 2% des hospitalisations en France.  


A quel point le rapport de cette structure étatique sous la tutelle directe du Ministère de la Santé a été mal ficelé, ou mal rédigé, pour que "tout le monde" se sente obligé de nous expliquer comment le comprendre correctement ? Notez tout de même ceci : apparemment tous ceux qui ne cautionnent pas le narratif officiel sont dans l'incapacité cognitive de saisir le sens profond de ce rapport, et tous les convaincus de la gravité du Covid sont ceux pour lesquels sa bonne interprétation ne fait aucun doute et détiennent l'unique vérité. Certains d'entre eux, d'ailleurs, savent manifestement encore mieux de quoi ils parlent que les propres rédacteurs dudit rapport, à en lire certains. 

Un débunkage et bonne et du forme sur les réseaux sociaux donne a peu près ceci : 

- Oui, le covid c'est 2% des hospitalisations, mais ça ne veut pas dire que ça ne représente que 2% en terme d'impact, c'est plus complexe. Déjà, si on prend tout en compte, c'est au moins 4% (selon Libération). Et oui, il faut tenir compte des journées d'hospitalisations par patient, crétins que vous êtes, sinon on fait dire ce qu'on veut aux chiffres ! Une hospitalisation covid, c'est entre 13 et 18 jours, bande de décérébrés ! Voilà pourquoi la charge covid sur l'hôpital était très importante, bien plus que les 2% peuvent faire croire à ces abrutis d'anti-vax qui mélangent tout !

[Le trait est à peine grossi, ndla]

Maintenant que cette argumentation limpide, visiblement correctement apprise, est fidèlement rendue à qui veut l'entendre, que signifie t'elle ? Il y eu 2% des malades hospitalisés pour le covid, mais leur état était tel qu'ils sont restés en soins longtemps, et cette durée d'hospitalisation est manifestement devenue le nouveau marqueur officiel de l'impact sanitaire du virus. 

🟥 Et là, il y a un problème : car les autorités politiques et sanitaires de ce pays nous imposent toutes les mesures contraignantes que nous connaissons sur un autre critère que la durée d'hospitalisation : le nombre de cas confirmés. 

🟨 Pour rappel, un cas confirmé n'est pas un malade. Il est porteur du virus sans forcément être impacté par sa charge virale. Sans symptôme, c'est à dire sans dégradation de son état de santé, il ne représente aucune charge sur l'hôpital. 

Donc, le problème d'après les debunkeurs, c'est le nombre de journées passées par un malade à l'hôpital, c'est à dire le lit qu'il monopolise pour lui seul entre 15 jours et 3 semaines. Et pourquoi est-ce un problème politique pour l'Etat, selon cette logique ? Parce que la politique économique de la France en matière d'investissement hospitalier consiste en des coupes budgétaires successives, chaque année, quelque soit le Gouvernement en place et le Président élu. 

Et parce que, de fait, le nombre de lits disponibles dans nos hôpitaux a fondu comme neige au soleil, y compris en 2020, avec 5 700 lits fermés en pleine crise sanitaire alors que, donc, chaque patient covid nécessite manifestement de rester alité plus longtemps, d'après les debunkeurs. 

La conclusion est simple : le covid est bien responsable de 2% des patients à l'hôpital, c'est à dire une infime partie de la population française, et la charge qui en découle sur le système de santé n'est pas du fait de la virulence ou de la capacité de propagation du virus, puisqu'une seule et unique personne occupe le même lit 2 a 3 semaines, mais résulterait bel et bien du nombre de lits que l'état a continué de supprimer, quoi qu'il en coute.  

✅ Ce que nous dénonçons à la lecture de ce rapport, outre de revendiquer que les chiffres officiels sont lus correctement depuis 21 mois, à savoir 99% d'immunité naturelle au virus et un taux de survie factuel à 99.9%, données que confirment les 2% que représentent ces malheureux hospitalisés, c'est la communication médiatique et politique qui a été faite depuis début 2020 sur la gravité supposée de ce virus, sa soi-disant propagation incontrôlable et son impact réel sur notre système de santé. 

Pour bien comprendre ce décalage, nous allons faire une rétrospective des articles du journal Le Monde sur l'année 2020, rappelant chronologiquement le contexte et les titres alarmistes. Puis, nous reviendrons sur le travail de debunkage qui a été fait sur le rapport de l'ATIH, pour une ultime mise en perspective de ce qui apparait de façon flagrante et irréfutable comme une propagande politico-médiatique ayant pour but de faire peur aux français, de les tromper et de les manipuler.    

Rappel contextuel : 

Le virus est officiellement apparu fin décembre 2019 à Wuhan, métropole de 11 millions d’habitants à fort développement industriel et technologique. 

On ne parle pas d'un village dans une forêt. 

Wuhan est la 2e plus grande ville au centre de la Chine. Son Institut de virologie est administré par l'Académie chinoise des sciences, et situé dans le district de Jiangxia à Wuhan, capitale de la province du Hubei. En 2015, l'institut ouvre un laboratoire P4, le premier en Chine, un laboratoire de haute sécurité où l’on traque les virus mortels, créé en coopération avec la France. Ulaboratoire a progressivement échappé au contrôle des scientifiques français qui devaient superviser le travail des chercheurs chinois, dixit Le Figaro.

["Wuhan, épicentre du coronavirus, est un lieu très sensible politiquement" article du 02/02/2020] 

Directeur de recherche CNRS, Frédéric Keck dirige, à Paris, le Laboratoire d’anthropologie sociale (LAS). Ses travaux portent entre autre sur les catastrophes sanitaires. Il estime que depuis le début de cette crise, fin décembre 2019, le gouvernement chinois a voulu montrer qu’il était prêt à faire face à une nouvelle épidémie, après la crise du SRAS en 2003. C’est pourquoi il avait très rapidement communiqué la séquence du nouveau virus, arrêté les mouvements de population et construit des hôpitaux dédiés aux maladies respiratoires. 

Quand la Chine construisait des hôpitaux dédiés exclusivement aux maladies respiratoires pour prendre en charge les contaminés développant des symptômes, la France, pourtant officiellement attentive à la situation chinoise, continuait de fermer des lits dans l'hexagone. 

Frédéric Keck souligne que cette crise sanitaire met en lumière la stratégie politico-économique de la Chine qui se place au centre du monde, et que cela dévoile une "étonnante" vulnérabilité de l’économie mondiale à ce qui se passe dans ce pays. Un virus tue une centaine de personnes en Chine et l’économie mondiale est au bord de l’effondrement. 


["Epidémie de coronavirus : plus de 300 morts, dont un premier en dehors de Chine" article du 02/02/2020] 

Le 2 février à Wuhan, épicentre manifeste de la propagation du virus fin 2019. 
661 cas confirmés pour 11 millions d'habitants : taux d'incidence en 3 semaines > 0.006% 

Wenzhou est l'une des villes "les plus touchées" par les contaminations (265 cas sur 3 624 000 personnes > 0.007%) 

La létalité du virus est alors de 2.1% :14 500 cas confirmés pour 304 morts.

Toute la population de la province du Hubei (dont Wuhan est la Capitale) est confinée : 56 millions de personnes, à cause 304 décès. 

[En France, le confinement sera imposé à 65 millions de gens pour 148 décès, ndla]

Au sein d'un pays qui compte 1 milliard 439 millions d'individus, un virus a tué 10 personnes par jour pendant 3 semaines, sur un territoire de plus de 9 millions de km² (contre 543 000 km² pour la France), et la Planète entière vire dans la psychose et perd ses nerfs. 

Le journal Le Monde évoquera dans ce même article qu'ailleurs en Chine, la population terrifiée préfère rester chez elle, et que la plupart des commerces sont clos. 

✅ Bien entendu, depuis le contexte sanitaire a évolué. Naturellement et logiquement, c'est le propre de la propagation d'un virus et de l'aspect exponentiel de son impact potentiel. Entre le 2 et le 19 février, les données chinoises font état de 74 188 cas confirmés pour 2008 décès. Il y a 2 façons de voir ces chiffres. 

🟥 La 1ere est alarmiste. C'est un bond épidémique indéniable, passer de 14 500 cas à plus de 74 000, c'est une progression de presque 20%. Et 15% pour les décès. C'est considérable, parce que c'est commenté à la loupe et que de tels chiffres sollicitent le coté émotionnel de notre faculté d'appréhension de l'information. On zoome sur l'écorce du tronc de l'arbre qui cache la foret. Une forêt d'1 milliard 500 millions d'individus. 

🟦 La seconde est rationnelle. Qui est victime de ce virus ? Presque exclusivement des personnes octogénaires en mauvaise santé, déjà victimes d'autres pathologies dites de comorbidités. Et 74 000 personnes contaminées ne signifient pas 74 000 malades. Une écrasante majorité est asymptomatique. Et une minorité décède : la létalité pour 74 000 cas est de 2.71%. Plus de 97% des contaminés ne meurent pas, ça c'est pour le taux de survie et c'est tout de même une excellente nouvelle. 

Relativisons jusqu'au bout : 2008 morts sur une population de 1 milliard 439 millions d'individus, c'est 0.0001% d'impact. On prend en charge l'arbre malade sans déraciner toute la forêt. 

🟨 Ouvrons une parenthèse. 

Comment la population chinoise, forte d'un contingent de plus d'un milliard d'individu, consciente du volume que représente sa population sur l'échiquier mondial, peut-elle être effrayée, selon Le Monde; pour 304 morts ? 

Parce qu'on a lui a fait peur, peut-être, du fait de la couverture médiatique locale et du confinement de toute une région ? Pourquoi 304 morts causées par un virus "naturel" émanant par pure coïncidence d'une ville dans laquelle est installé un labo P4 ultrasécurisé qui travaille sur des virus mortels, inquièteraient à ce point les autorités politiques et sanitaires d'une si grande nation ? 

De quoi furent effrayés les chinois, fondamentalement ? De savoir que ce virus vient de Wuhan sachant ce qui s'y trouve, ou du ton alarmiste des médias et des politiques ? 

Et de fait, pourquoi ces autorités compétentes auraient-elles été alarmistes à cause d'un virus naturel responsable de 10 décès de fragiles octogénaires en mauvaise santé par jour, en un mois, sur une population de presque 1.5 milliard d'individus ? 

🟨 Refermons la parenthèse. 

✅ Quelle conclusion élémentaire, logique, rationnelle tirer de la situation chinoise dès le mois de février 2020 ? Le Covid 19 est officiellement peu impactant et peu létal si l'on est en bonne santé, sans causes de comorbidités associées. Quand à sa propagation, c'est effectivement un virus qui se transmet d'humain à humain, comme grosso modo tous les virus, ce qui ne constitue en rien une surprise, une nouveauté, une bizarrerie de la nature. 

Il eut été logique, cohérent, rationnel, dès lors qu'un profil type des "victimes" de ce virus fut dressé, de concentrer toute la stratégie sanitaire sur la prévention et le renforcement du système immunitaire, et de laisser les médecins traiter leurs patients, sans interférence "scientifique". Le fait est que l'on guérit naturellement du Covid en quelques jours. Si ce n'est pas le cas, qu'on nous explique avec quoi, comment, sont traités les malades dans les hôpitaux ? Avec quel produit ? 

Le 19 février en France, nous avons 12 cas identifiés et un 1er mort. Un touriste chinois octogénaire. Agnès Buzyn était encore Ministre deux jours plus tôt. Qu'explique t'elle au journal Le Monde à propos du Covid ? 

Je pense que j’ai vu la première ce qui se passait en Chine : le 20 décembre, un blog anglophone détaillait des pneumopathies étranges. J’ai alerté le directeur général de la santé. Le 11 janvier, j’ai envoyé un message au président sur la situation. Le 30 janvier, j’ai averti Edouard Philippe que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir. Je rongeais mon frein. Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous.

🟦 Le 20 décembre 2019 le Ministère de la Santé, par sa Ministre en personne, apprend l'existence chez une poignée de personnes d'une pathologie manifestement inquiétante quelque part dans le monde et en informe Jérôme Salomon, le directeur général de la santé. 

🟦 Le 11 janvier, elle alerte le Président de la République, Emmanuel Macron. Le 11 janvier, c'est l'annonce officielle du 1er décès lié au Covid en Chine. Agnès Buzyn alerte le président qu'il y a eu un mort en Chine, un sur une population d'1.5 milliard d'individus ? Techniquement c'est possible, il y a 6 heures de décalage entre la France et la Chine, mais bon... dans quelle boule de cristal a t'elle vu qu'une poignée de symptômes décrits sur un blog anglophone le 20 décembre étaient en lien direct avec le 1er mort officiel du Covid en Chine le 11 janvier, et que cela allait déclencher une pandémie mondiale ? Quelle est la source de l'ex-ministre, de quel média chinois a t'elle eu l'info en temps réel qui lui permette de comprendre que ce décès là, au vu de la lecture de ce blog 20 jours auparavant, était le signal de départ d'une pandémie monstrueuse ? 

✅ Posons nous 30 secondes. Buzyn est extralucide ou particulièrement compétente ? La Macronie assurera de la seconde option. Mais alors, nouvelle question : avait-on vraiment le luxe de se priver d'autant de compétences et de clairvoyance au Ministère de la Santé pour laisser partir cette pépite à la course à la Mairie de Paris ? 

Elle n'a bien entendu pas eu le choix, contrainte et forcée par Macron. Mais alors : pourquoi elle ? Pourquoi demander à la personne la plus compétente de ce Gouvernement, manifestement, de lâcher son poste à l'aube d'une catastrophe sanitaire planétaire pour l'envoyer au casse-pipe dans la Capitale ? L'enjeu politique a prévalu sur l'enjeu sanitaire ? La Mairie de Paris est plus importante que la menace mondiale du Covid ? Emmanuel Macron, de tous les macronistes à sa botte, a délibérément choisi de sortir Buzyn de l'équation. Pourquoi ? 

Pourquoi elle, pourquoi justement elle ? 

Une lecture simpliste de ces évènements nous confirme qu'Emmanuel Macron est définitivement incompétent pour avoir eu cette idée profondément absurde, et Agnès Buzyn est totalement irresponsable de ne pas avoir refusé, sachant ce qui arrivait.  

🟦 Le 30 janvier elle prévient Edouard Philippe que la situation sanitaire en France rendra compliquée la tenue des élections municipales en mars. Le 30 janvier, il y a 7736 cas confirmés en Chine et 170 morts sur 1.5 milliards d'individus. Le 30 janvier enfin, l'OMS décrète l'état d'urgence sanitaire mondial. Il y a en tout et pour tout 100 autres cas confirmés répartis dans 18 autres pays, et aucun mort en dehors de la Chine. 

🟦 Le 17 février, Buzyn quitte son Ministère pour remplacer Griveaux à la quête de la Mairie de Paris, en assurant que son engagement est total. Plus qu'au Ministère de la Santé, donc. 

Pourquoi lui avoir proposé, pourquoi avoir accepté ? Revenons-y une dernière fois. Buzyn prévient Macron le 11 janvier, date du 1er mort en Chine. Comment est-il possible qu'elle sache que c'est le début d'une pandémie qui inondera le monde entier ? C'est impossible. Ce n'est même pas une question de flair, d'instinct ou de compétences, c'est tout simplement impossible. Sinon, n'importe quel mort en Afrique ou en Inde un peu suspecte, et Dieu sait que ça doit arriver, est potentiellement le point de départ d'un cauchemar sanitaire. Et sans être sur place pour autopsier le corps elle-même, pourquoi remonter l'information d'un décès survenu en Chine au Président de la République ? 

Parce que le virus est sorti du labo P4, accidentellement ou pas ? Parce que c'était tout sauf naturel, comme contagion ? Parce que c'était le top départ convenu, attendu, d'un complot mondial visant à vendre des vaccins à prix d'or, puis des traitements qui couteront un rein ? Pourquoi toute la Planète a perdu son sang froid pour 304 morts survenues en un mois en Chine, sérieusement ? 

["Le coronavirus, un « démon » dont l’impact économique est difficile à évaluer", article du 03/02/2020]

Le « démon » est sorti de son antre de Wuhan, mégapole industrielle du centre de la Chine, et se répand à travers le monde. C’est ainsi que le président Xi Jinping a qualifié le 2019-nCoV, ce virus inconnu responsable de troubles respiratoires aigus, parfois mortels (plus de 300 décès à ce jour). Le nouveau « timonier », qui a tardé à donner l’alerte, en sortira sans doute affaibli. Pour le reste, l’épidémie ne mettra pas l’économie mondiale à terre. 

Le Monde couvre l'impact économique, ce qui est logique. On garde les pieds sur terre, certes il y a des morts humaines, mais l'aspect économique ne doit pas être négligé pour autant, il faut rassurer les places boursières, les investisseurs, les capitaines d'industries. D'un point de vue strictement économique, nous savons que la crise sanitaire a grassement été mise à profit par certains qui ont engrangés des milliards de bénéfices. Mais à ce stade, ce n'est pas le sujet qui nous intéresse. 

Apres avoir assuré son lectorat français que la population Chinoise était terrifiée par le virus, elle rapporte le qualificatif du Président Xi Jinping : le virus est un démon

Un démon responsable de 300 morts qui terrifie 1.5 milliard de chinois ? L'état d'urgence sanitaire mondial ? Les éléments de langage sont lancés. Le narratif "covid" est en branle. L'opération "choc psychologique" sur les populations est enclenchée. 

["Coronavirus : 150 chambres d’isolement sont disponibles en France pour accueillir des patients", article du 03/02/2020]

Face au risque de propagation du coronavirus, les autorités sanitaires françaises ont jusqu’à présent privilégié une stratégie de « barrage ». Tous les cas confirmés – six à ce jour, dont cinq en Ile-de-France – ont été immédiatement isolés dans des chambres étanches, à pression négative, dans lesquelles l’air ne peut que rentrer. Selon la direction générale de la santé [Jérôme Salomon, "informé" par Buzyn le 20 décembre 2019], trente-six établissements de santé sont aujourd’hui identifiés en métropole et en outre-mer comme immédiatement aptes à prendre en charge des cas confirmés « dans des conditions de sécurité maximales », en raison notamment de la présence en leur sein d’un laboratoire de diagnostic microbiologique (dit LSB3).

« Si on était dans une situation qui devenait vraiment épidémique et qu’on se retrouvait débordés, ce qui n’est pas impossible, on demanderait aux gens présentant des formes bénignes de rester confinés chez eux pendant quelques jours et de porter un masque », assure François Bricaire, infectiologue et membre de l’Académie de médecine.

🟥 Le principe du confinement est donc déjà dans les tuyaux le 3 février, et la nécessité de porter les masques est actée. 

Les mots font sens, on parle bien de confinement, pas de quarantaine. 

Et les masques ? Commission d'enquête des Sénateurs sur la gestion de crise sanitaire : au sujet du faible stock de masques avant la crise, la commission d’enquête du Sénat sur le Covid-19 charge clairement Jérôme Salomon, directeur général de la santé. Bien qu’alerté en 2018, il a choisi de ne pas reconstituer ces stocks, sans en informer l’ex-ministre Agnès Buzyn. Il a aussi fait « modifier a posteriori les conclusions d’un rapport d’expert » qui aurait contredit sa décision. 

🟥 Jérôme Salomon informé d'une menace sanitaire potentielle par son Ministre de tutelle le 20/12/2019, qui refuse de commander des masques alors qu'ils rentrent clairement dans une stratégie du pire le 03/02/2020, puis falsifie un rapport d'expert lui portant préjudice, est actuellement toujours en poste à la Direction Générale de la Santé. 

Comment est-ce éthiquement possible ? Un oubli de la part de l'exécutif ? Une forme de complicité, un arrangement ? Il est au courant de quoi en coulisses, pour ne pas être éjecté comme le malpropre qu'il est ? 

["Partout en Europe, la peur du coronavirus s’installe", article du 03/02/2020]

Alors que 23 malades ont été confirmés jusqu’ici sur le continent européen, les pays du G7 vont se concerter pour apporter une réponse « uniforme » à l’épidémie.

🟨 Vous avez bien lu : le G7 se concerte pour 23 malades sur le continent européen. Il y a 750 millions d'humains sur le vieux continent, et le G7 se rassemble pour 23 malades et 300 morts en Chine. Alors certes, il y a un état d'urgence sanitaire mondial en vigueur. Mais les deux "populations" concernées montent à 2 milliards d'individus cumulés, et il y aurait péril en la demeure pour 23 malades d'un coté et 300 morts de l'autre ? 

Encore une fois, au regard du volume de nos populations respectives, même si l'on peut louer leur sens de l'anticipation, qui penserait sérieusement à convoquer un G7 à cause de 23 malades répartis sur tout le continent européen ? Pour un virus alors responsable de moins de 0.00001% de morts en Chine ? 

Est-ce rationnel à ce stade-là ? C'est une impression personnelle, où les curseurs d'alerte sont excessivement sensibles, sur ce coup-là ? 

Bien entendu, le bilan sanitaire va se dégrader, c'est encore une fois le propre d'un virus que de se propager. Mais objectivement, même si les plus alarmistes aujourd'hui pourraient rétorquer qu'"ils ont eu raison, la preuve, regardez à combien de morts on est !", même Karine Lacombe l'a reconnu face à Laurent Ruquier : le Covid est peu létal, 99.9% des gens y survivent. 

Les malades gardent des séquelles à vie ? Il y a des Covid longs ? Bien entendu, personne n'en doute, mais ça concerne combien de personnes ? Aucune autre maladie ou virus sur terre ne provoque de séquelles durables, irréversibles ? Franchement ? En quoi ce foutu covid, peu létal et qui provoque des séquelles au même titre qu'une multitude d'autres maladies, justifie d'être à ce point traité différemment des autres ? Pourquoi ce régime particulier de terreur pour le Covid-19 ? N'est-ce pas exagéré ? 

["Coronavirus : le pouvoir chinois sur la défensive", article du 04/02/2020]

Les autorités chinoises sont en train de perdre la bataille de la communication, tant en interne qu’en externe.

✅ Formulation intéressante : "perdre la bataille de la communication". L'article du Monde évoque le racisme émergeant (ou résurgent) antichinois suite à l'apparition du Covid. Nouveaux pestiférés de la Planète, les chinois sont accusés de tous les maux, moqués, évités. La Chine est en froid avec ses voisins et partenaires, qui lui ferment leurs portes. Le mal est diplomatique. Politique. Et sanitaire, bien entendu. 

Mais vous l'aurez compris, la notion de communication est primordiale. Dans les 7 recommandations de l'OMS pour lutter contre le Covid, certaines sont particulièrement intéressantes :  

n°3/ Il faut accélérer le développement de vaccins, de thérapies et de diagnostics.

🟦 De bien des manières, il est évident que la priorité pour lutter contre le virus a toujours été la solution vaccinale, c'est elle qui est systématiquement mise en avant. Dès le 30 janvier 2020, il est question de vacciner. Mais vacciner qui ? Quelle population ? Les personnes "à risque" ou la population saine, "par précaution" ? Avant même de penser thérapies, ou diagnostics, du reste. Au regard du profil type des victimes du covid, il est tout à fait envisageable de raisonner en terme de prévention, de renforcement de système immunitaire, et de traitements, puisque dans la grande majorité des cas, les gens guérissent spontanément.  

n°4/ Les Etats doivent combattre la propagation des rumeurs et la désinformation.

🟦 Comme un écho à l'EVENT 201*. New York, novembre 2019. Une simulation qui se veut bienveillante pour anticiper une éventuelle épidémie de coronavirus. Parmi les mesures phares, celle-ci : Les gouvernements et le secteur privé devraient accorder une plus grande priorité à l’élaboration de méthodes de lutte contre la désinformation avant la prochaine réponse à la pandémie. Les gouvernements devront s’associer aux entreprises de médias traditionnels et sociaux pour rechercher et développer des approches agiles pour lutter contre la désinformation. Cela nécessitera de développer la capacité d’inonder les médias d’informations rapides, précises et cohérentes. Les autorités de santé publique devraient travailler avec des employeurs privés et des dirigeants communautaires de confiance tels que des chefs religieux, pour diffuser des informations factuelles aux employés et aux citoyens. Les employeurs fiables et influents du secteur privé devraient créer la capacité d’augmenter facilement et de manière fiable les messages publics, de gérer les rumeurs et la désinformation, et d’amplifier les informations crédibles pour soutenir les communications publiques d’urgence. Les agences nationales de santé publique devraient travailler en étroite collaboration avec l’OMS pour créer la capacité d’élaborer et de diffuser rapidement des messages de santé cohérents. Pour leur part, les entreprises de médias devraient s’engager à faire en sorte que les messages faisant autorité soient priorisés et que les faux messages soient supprimés, y compris par l’utilisation de la technologie.

*Notre dossier sur l'EVENT 201 > https://www.facebook.com/groups/347468336694965/permalink/436686721106459/

n°5/ Les autorités doivent examiner les plans de préparation, identifier les lacunes et évaluer les ressources nécessaires pour identifier, isoler et soigner les cas et prévenir la transmission.

🟦 Jérôme Salomon, si tu nous regardes... 

« C'est le moment des faits, pas de la peur. C'est le moment de la solidarité, pas de la stigmatisation ». [Dr. Tedros, OMS]

Déclaration ironique au regard de notre quotidien et de la nature de la politique sanitaire qui nous est imposée. Les faits sont dénigrés, la peur instrumentalisée. Nos Sociétés sont fracturées, les non-vaccinés gravement stigmatisés, il n'y a plus de solidarité. Ou trop peu. 

["Le coronavirus pourrait être un tremplin pour la découverte d’une nouvelle génération de vaccins", article du 06/02/2020] 
  
Guerre de communication, "suite" avec la stratégie de la prophétie auto-réalisatrice. La petite musique du vaccin expérimental et providentiel chante en sourdine à nos oreilles. Le moment venu, cela devra sembler évident pour tout le monde. Pas un mot sur les traitements potentiels. Quels traitements ? Circulez, charlatans. 

["Emotion en Chine à l’annonce de la mort du docteur Li Wenliang, lanceur d’alerte sur le coronavirus", article du 06/02/2020]

Dès le 30 décembre 2019, cet homme de 34 ans, médecin de l’hôpital central de Wuhan, avait attiré l’attention de ses collègues sur le fait que sept personnes travaillant sur le marché aux animaux de la capitale de la province du Hubei étaient hospitalisées et semblaient avoir contracté un virus proche du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).

Le 1er janvier, la police de Wuhan l’interpelle avec sept de ses collègues, qui ont relayé l’alerte. Le 2 janvier, l’information est reprise par CCTV, la télévision d’Etat, qui ne mentionne pas que les huit personnes coupables de « répandre des fausses rumeurs » sont des médecins. Le 3 janvier, Li Wenliang doit signer un procès-verbal reconnaissant qu’« il perturbe l’ordre social ».

Les faits lui ont donné raison. Le 20 janvier, une des sommités médicales du pays, Zhong Nanshan, reconnaît que le virus est transmissible entre humains.  Le 28 janvier, un article rédigé par un juge de la Cour suprême chinoise estime que même si l’épidémie actuelle n’est pas liée au virus du SRAS, « l’information délivrée par les huit personnes n’était pas fabriquée de toutes pièces » et qu’elle aurait dû être tolérée. 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est dite « profondément peinée par le décès du docteur Li Wenliang. Nous avons tous besoin de célébrer le travail qu’il a accompli ». Pourtant, le 28 janvier, le directeur général de l’OMS, en déplacement à Pékin, s’était félicité de la « transparence » et de la « rapidité » de la réaction de la Chine à cette crise, sans un mot pour ces médecins qui ont eu le tort d’avoir eu raison trop tôt et dont l’arrestation n’a pu qu’inciter les autres professionnels de la santé à se taire. 

["Avec 811 morts en Chine, le nouveau coronavirus devient plus meurtrier que le SRAS", article du 09/02/2020]

Le virus 2019-nCoV a tué 89 nouvelles personnes en Chine continentale (hors Hongkong et Macao), soit un nouveau record quotidien. On dénombre désormais 37 198 malades dans le pays. 

Soyez attentifs au champ lexical employé, on officialise le virus comme étant un meurtrier, dont le nombre de victimes est évoqué chaque jour en terme de record. Donc, de "performance létale". Les malades et morts sont cantonnés à une statistique cumulée, dont la destinée est de devenir chaque jour plus importante, plus impressionnante, plus terrifiante. Car ces chiffres là ne sont jamais mis en perspective par rapport au reste de la population, information qui aurait plutôt tendance à rassurer les gens et leur donner une vision plus réaliste de la situation sanitaire réelle.  
 
Qu'il soit clair pour tout le monde que avons été massivement, de façon industrielle, victimes de cette technique de manipulation par la peur, Jérôme Salomon en tête de file, assurant le show chaque soir au décompte des morts et contaminés français. Le journal Le Monde, mais aussi LCI, BFMtv, France Info, tous les médias ont appliqué la même grille de lecture émotionnelle, sans jamais présenter les choses de façon rationnelle. 

Que les autorités politiques et sanitaires soient alarmistes, passe encore, mais que plus aucun média ne fasse un travail objectif, c'est choquant, et dénué de la moindre déontologie. 

Mais comment, d'un seul coup, cette stratégie là a t'elle fait pour s'imposer dans nos journaux et sur nos écrans ? L'AFP, bien entendu. L'AFP dicte à l'ensemble de la Presse ce qui doit être dit, compris; pensé. Nous avons fait le test, c'est édifiant : l'AFP balance le titre, tous les médias reprennent l'info, à la virgule. Repensez à la recommandation n°4 de l'EVENT 201, et asseyez vous : nous y sommes. 
["Coronavirus : un bilan de plus de 900 morts et « une période de stabilité », selon l’OMS. Le nombre de personnes infectées dépasse désormais 40 000", article du 09/02/2020]
Même constat que l'article précédent, les malades et morts sont cantonnés à une statistique cumulée, sans mise en perspective. On focalise l'attention des gens sur l'arbre qui cache la forêt. 

["Le coronavirus Covid-19 constitue une « très grave menace » pour le monde, alerte l’OMS", article du 11/02/2020]

L’Organisation mondiale de la santé appelle tous les pays à la « solidarité » et au partage de données pour arrêter l’épidémie et « sauver des vies ». Le virus a reçu un nouveau nom de l’OMS, et s’appelle désormais officiellement « Covid-19 ».Les autorités sanitaires ont fait état de 108 nouveaux décès en vingt-quatre heures, le plus lourd bilan quotidien enregistré à ce jour, tandis que les cas confirmés de contamination s’établissaient à plus de 42 000.

🟦 L'équipe marketing est intervenue, on personnalise le virus en lui donnant un petit nom facile à retenir, on forge son mythe d'épidémie monstrueuse en appelant à l'union sacrée de tous les pays pour "sauver des vies" comme on sauverait les meubles, alors que 99% des cas confirmés se trouvent encore en Chine. Et on en remet une couche sur ses qualités de tueur impitoyable avec un nouveau "record" battu, et un cumul de contaminés toujours décontextualisé de sa population en terme de volume. 

["Coronavirus : le bilan dépasse les 1 100 morts en Chine", article du 12/02/2020]

Plus de 44 650 personnes contaminées ont également été répertoriées, selon des chiffres rendus publics mercredi par le gouvernement chinois.

["Coronavirus : la mystérieuse disparition de Chen Qiushi, blogueur qui enquêtait sur l’épidémie", article du 12/02/2020]

Les autorités chinoises affirment qu’il a été « mis en quarantaine » pour avoir passé trop de temps dans les hôpitaux de Wuhan. Mais cela ressemble fort à une détention au secret.

🟦 Le jeune homme a depuis été libéré après avoir été gardé un an sous haute surveillance > Chen Qiushi enfin libre : après plus d’un an sans nouvelles, le journaliste-citoyen aurait retrouvé ses parents en septembre dernier | ACAT France

["Coronavirus : le nombre de cas bondit en Chine après un changement dans le mode de détection", article du 13/02/2020]


La situation sanitaire ne s’est pas nécessairement aggravée dans le Hubei, mais la commission a changé de politique : elle accepte désormais qu’une radio des poumons soit considérée comme suffisante pour diagnostiquer le virus. Des données qui font bondir les statistiques nationales, avec plus de 50 000 personnes affectées et plus de 1 300 décès. 
["Le point sur le coronavirus : plus de 5 000 nouveaux cas en Chine", article du 14/02/2020]
["Coronavirus : plus de 1 500 morts en Chine, un premier cas détecté sur le continent africain", article du 14/02/2020]

["Coronavirus : huis clos angoissant à bord du « Diamond-Princess »", article du 15/02/2020]


["Un touriste chinois de 80 ans, infecté par le coronavirus et hospitalisé en France, est mort", article du 12/02/2020]

["Coronavirus : le bilan monte à 1 770 morts en Chine et l’évolution reste « impossible à prévoir », article du 16/02/2020]

Le nombre quotidien de décès est en baisse pour la troisième journée consécutive alors qu’une rencontre entre experts internationaux et chinois a démarré à Pékin.

🟦 La vraie information ce jour là, est que le nombre quotidien de décès est en baisse pour la 3e journée consécutive, une info encourageante et rassurante. Mais le titre, car les gens ne lisent très souvent que les titres (à l'instar du Gorafi pour ceux qui connaissent) le titre, donc, illustre que les morts sont toujours plus nombreux, et la notion d'épidémie incontrôlable est induite : "une évolution impossible à prévoir". On maintient dans l'inconscient collectif que le virus décime inéluctablement, jour après jour, la population chinoise, et que si cela devait se produire chez nous, ça serait catastrophique. 

["Coronavirus : plus de 70 000 contaminations, le nombre de morts dépasse les 1 700", article du 17/02/2020]
Et parfois, étonnement du coup, la vérité est dite : ["Coronavirus : quelles sont la contagiosité et la létalité du virus ?", article du 20/02/2020] 
Deux mois après le début de l’épidémie de coronavirus, on commence à en savoir plus : dans 80 % des cas, l’infection est bénigne et environ 2 % des infections sont létales.
Le virus a un taux de létalité relativement bas (la maladie semble fatale pour 2 % des personnes infectées en moyenne, (mais avec des écarts selon l’âge), soit entre 0,2 % et 3,6 % : en dessous de celui du SRAS de 2003.
L’indice de contagiosité du virus est lui aussi relativement faible (entre 1,5 et 3,5) : à titre de comparaison, la varicelle est à 8,5 et la rougeole à 9.
🟦 L'information sur l'impact viral est couverte objectivement, et situe le danger potentiel qu'il représente à sa véritable place, mais on se garde de casser la dynamique ancrée dans les esprits du cumul exponentiel de victimes, car cette donnée là n'est pas présente dans l'article. 
Autre subtilité, ce type d'article qui aurait du calmer tout le monde sur l'hystérisation de la menace planétaire dont on nous fait l'article quotidiennement, n'est pas reprise avec la couverture médiatique qu'il faudrait, et vous l'aurez noté, ce papier rassurant est littéralement noyé dans un océan d'informations catastrophistes
Le titre ne laisse rien paraitre sur le contenu positif qu'il développe, et si on n'ouvre pas l'article, on passe à coté de cette information capitale, contribuant à son coté confidentiel. 
Et on ne pourra pas reprocher au journaliste de ne pas avoir dit la vérité, de fait. Mais pour celles et ceux, sceptiques sur le fait que le covid ne soit pas grave car on leur explique le contraire depuis des semaines, une petite phrase en bas de page va se charger de remettre le train sur les rails et de raccrocher les wagons : 
En revanche, ce n’est pas parce qu’un virus a un indice de reproduction faible et une létalité faible qu’il est inoffensif.
Voilà, c'est plié. Un titre non-explicite ni rassurant, totalement neutre, presque désinvolte [ben on la connait la dangerosité, y'a des morts plein la Chine et des dizaine de milliers de malades ! Hop, info suivante, je l'ouvre même pas celle là !].
Et pour ceux qui l'aurait tout de même ouvert, cet article, on maintient la pression de façon insidieuse en concluant : le virus n'est pas inoffensif, méfiez vous quand même. 
L'info est couverte mais discrète, et presque désamorcée. Le cirque médiatique peu reprendre sa route :

- Coronavirus : « A Wuhan, on transporte les cadavres dans des sacs, emportés sur des charrettes » 

🟨 Et le cirque "Fear Project", le Projet Peur a effectivement repris, avec de nouveaux foyers de contamination en Chine et le premier décès en Italie, une dizaine de villes ferment les lieux public dans une ambiance de forte inquiétude : "la France reste en alerte maximale", assure Olivier Véran. 
🟥 Cette dernière phrase a été construite à partir des éléments de langage des titres de quatre articles différents du Monde.fr. Nous pourrions continuer longtemps et rallonger encore cette publication d'une infinitude d'exemples, mais vous l'avez compris : cette logique de grille de lecture des informations et des données officielles a servi de miroir déformant à l'impact sanitaire réel spécifique au covid
Un miroir déformant manipulé par les médias et les politiques, ce n'est plus de l'information, c'est de la désinformation systémique, c'est de la propagande. Faisons un rapide voyage dans le temps, quittons février 2020 et avançons de quelques semaines avant de conclure cette publication. 
Et repensez à l'argument supposé démonter le rapport de l'ATIH : la charge du covid (2%) sur l'hôpital réside dans la durée des hospitalisations, pas sur le volume de patients pris en charge. Est-ce que vous retrouvez cette réalité-là dans les titres d'articles ci-dessous ? 

- Coronavirus : les hôpitaux français se préparent à la « tempête »
- « L’épidémie de Covid-19 a une croissance très forte en France »
- Covid-19 : « Les hôpitaux de l’AP-HP n’ont jamais été confrontés à un phénomène d’une telle ampleur », selon Martin Hirsch
- Coronavirus : dans les hôpitaux du Grand Est, « la situation est très difficile »
- Face à une crise du coronavirus qui s’aggrave, hôpitaux et soignants supplient la population de respecter les consignes
- Coronavirus : des milliers de lits de réanimation nécessaires dans les hôpitaux parisiens
- « Le médecin qui trie les malades n’est pas là pour dire qui aura ou non droit à la vie, mais pour sauver le plus de vies possible »
- Coronavirus : à l’hôpital de Creil, « un grand épuisement et parfois de la colère »
- Coronavirus : les hôpitaux se préparent à la « priorisation » de l’accès aux soins en cas de saturation des services
- En Ile-de-France, les services de réanimation se préparent à la saturation
- Coronavirus : « Dans un contexte de ressources rares et face à l’arrivée massive de patients, un tri pourrait se faire »
- Coronavirus : à l’AP-HP, « on se prépare à monter au front, avec angoisse et détermination »
- « On ne mesure pas le drame humain qui va se jouer » : les hôpitaux de France face à « la vague » qui arrive
- Coronavirus : dans les hôpitaux militaires, « les patients déferlent »
- Coronavirus : les hôpitaux se préparent à accueillir de jeunes enfants

Raphaël Gaillard : « Que les Français sachent que des soignants feront tout leur possible pour les sauver mais vivront des dilemmes terribles »
La France face au coronavirus : « Les prochains jours vont être particulièrement difficiles », prévient le directeur de la santé
Coronavirus : les hôpitaux d’Ile-de-France proches du point de rupture

✅ On parle d'une poignée de patients qui bloquent des lits sur du long terme, ou d'un afflux de malades qui sature les capacités d'accueil ?  

Epidémie due au coronavirus : « Il n’y a plus une seule place de réanimation dans le 93 »

Pouvons-nous nous accorder sur le fait qu'en réa comme ailleurs, si on diminue le nombre de lits à disposition chaque année pendant 15 ans, on arrive fatalement à saturation en cas d'épisode viral ? Comme cela se passe avec la grippe chaque année, du reste ? 

Nous pourrions continuer cela longtemps, mais vous l'aurez compris, le rapport de l'ATIH ne dit pas autre chose que la vérité, car la vérité de notre hôpital, c'est qu'il est sous tension toute l'année, Covid ou pas, que les fermetures de lits sont la conséquence d'une politique budgétaire qui considère qu'un lit vide est un lit non rentable. 

Le rapport de l'ATIH, c'est la mise en lumière de la défaillance de l'état dans son devoir de protéger sa population, et d'assurer à notre système de Santé les moyens de prendre en charge, de façon cohérente, décente et professionnelle, chaque malade. 

Les soignants doivent faire toujours plus avec toujours moins, c'est ça la réalité dans nos hôpitaux. Et la stratégie de communication qui a été mise en place pour faire peur aux gens, à considérer ce virus comme une menace d'envergure inédite et incommensurable, et à craindre pour leur vie en occultant toute rationalité, parce que l'émotionnel est aux manettes, est incidemment vicieuse et retorse. Quand on a peur, surtout pour sa vie, on accepte même l'inacceptable. 

Les privations de liberté au quotidien, le port du masque en plein air, la muselière aux enfants à l'école, la vaccination de masse de 51 millions de français pour 0.1% de victimes d'un virus dont on a délibérément exagéré la dangerosité. 

Le 2003/2020, Le Monde titrait : « En l’absence de vaccin, le coronavirus pourrait à terme faire plusieurs centaines de milliers de morts »

✅ Quel fut le bilan sanitaire du Covid en France, au 31 décembre 2020, sans vaccin ? 

2 620 425 cas confirmés. Et on ne parle pas de malades, mais de contaminés. Par opposition, cela signifie que 96% de la population, en un an, n'a jamais été exposé au virus. Coté propagation et contagiosité, on n'a pas affaire à une bête de course incontrôlable, loin de là. 

64 632 décès. C'est 2.5% des contaminés qui décèdent, encore moins pour ce qui est des malades hospitalisés. C'est 0.1% de la population française. Pour la létalité, on est loin du démon sorti des entrailles de la Terre pour décimer l'Humanité. 

Bien entendu, il y a depuis 2 ans, environ 4 millions de morts à travers la Planète. C'est considérable et dramatique. Une information complète confirmerai qu'il s'agissait très majoritairement d'octogénaires en mauvaise santé. Ce qui n'est en rien une façon de minimiser leur mort. 

Mais nous sommes plus de 7 milliards 500 millions d'individus. Il a fallu deux ans au Covid, officiellement, pour en tuer 0.4%. Le bilan du Covid, c'est ça. 

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✅ Sources : 
https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-le-laboratoire-p4-de-wuhan-revient-au-coeur-de-la-polemique-20210503
https://www.marianne.net/agora/humeurs/aveux-d-agnes-buzyn-une-defaillance-criminelle
https://www.lepoint.fr/monde/coronavirus-le-bilan-monte-a-170-morts-en-chine-30-01-2020-2360422_24.php
https://solidarites-sante.gouv.fr/ministere/organisation/organisation-des-directions-et-services/article/organisation-de-la-direction-generale-de-la-sante-dgs
https://news.un.org/fr/story/2020/01/1060852

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